Cosmographie [Abonnés]

« On pourrait mieux représenter le monde où nous vivons »

De Mercator à Star Wars, Maxime Blondeau explore la façon dont nous représentons notre planète. La cosmographie, estime-t-il, n’est pas une science de plus : c’est une manière de se représenter le monde en conscience, à l’heure où les cartes s’affolent et les repères vacillent.
Propos recueillis par Samuel Ribot Le lundi 15 décembre 2025
« Avec la première photo de la Terre entière, le récit collectif de l’humanité a atteint, au milieu du XXe siècle, un stade de “conscience planétaire” ». Ici, la célèbre photo « The Blue Marble » prise le 7 décembre 1972 depuis Apollo 17. © Harrison Schmitt / Apollo 17

De la cartographie telle qu’on la connaît à la cosmographie telle que vous la pratiquez, qu’est-ce qui change?
Maxime Blondeau: Ce qui m’intéresse, en cartographie comme au cinéma ou dans la peinture, c’est la manière dont l’humanité se représente son territoire, son habitat. La cosmographie n’est pas de la géographie, qui n’en est qu’une dimension. C’est une approche transdisciplinaire visant à questionner notre représentation de l’espace et du temps. Ce sont les représentations de notre monde qui m’intéressent, y compris d’ailleurs les territoires de fiction, car ils révèlent notre perception du réel.

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